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Actualités du technopôle Brest-Iroise
      • Campus mondial de la mer
      • Linwood Pendelton, chercheur passionné et impliqué, Chaire internationale au LaBExMer. "Ils font le Campus Mondial de la Mer"

      • Linwood Pendelton a 52 ans. Américain né près de l’océan (Chesapeake, Virginie) amoureux de la Bretagne et de son coin de nord Finistère, c’est un scientifique pluridisciplinaire, biologiste, écologue, et économiste de l’environnement.

        Son moteur ? L’étude et la compréhension des interactions de l’homme avec son environnement. Comment limiter les impacts de nos activités sur une nature, et pour lui principalement la mer, que nous partageons tous. « Je veux aider les gens à prendre de bonnes décisions et pour cela il faut accroître nos connaissances et donc augmenter les capacités de recherche. »


        Les grandes universités : Princeton, Harvard, Yale
        C’est en 1989, à 25 ans, qu’il prend conscience que l’homme est source de problèmes pour son environnement. Pourquoi détruit-il son propre habitat ? Il interrompt son doctorat et s’implique pendant une année au sein de l’association « Friends of the Peruvian Rainforest ». Cependant, il prend rapidement conscience qu’un doctorat apporte crédibilité et légitimité quand on veut travailler avec des organismes tels que l’ONU, la banque mondiale … Il intègre à Harvard, un doctorat en gestion des administrations publiques et gestion de l’environnement. L’un des projets qu’il met en place est une aire marine protégée au Honduras, sur un récif corallien, une zone de très forte croissance touristique côtoyant des activités professionnelles classiques.

        Puis il enseigne l’économie, les études environnementales, les finances, et la santé publique à UCLA. L’université le titularise et lui apporte ainsi la sécurité dont il a besoin pour poursuivre les travaux de recherche qui lui tiennent à cœur.


        Les grandes administrations : Duke, Nicholas Institute, NOAA
        Il commence à travailler pour les grandes administrations internationales lorsqu’il créé Coastal Ocean Values Center, un petit centre de recherche dans lequel il est « son propre maître ».

        Et cela s’amplifie en 2008 quand il intègre Duke Nicholas Institute. En 2009-2010 il travaille sur la pollution provoquée par l’explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon dans le Golfe du Mexique.

        De 2011 à 2013 il occupe le poste de Acting Chief Economist de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration).


        Les français, la Bretagne et l’IUEM
        En 2013 il rencontre de nombreux chercheurs français en Nouvelle Calédonie à l’occasion d’une conférence du programme CRISP, InitiativeS Corail pour le Pacifique. La plupart des personnes présentes travaillaient avec l’Agence des Aires Marines (nouvellement nommée Agence Française pour la Biodiversité). La même année, il est invité à Paris pour donner une conférence dans le cadre de l’assemblée générale de l’Agence des Aires Marines et rencontre Jean Boncoeur, professeur de sciences économiques à l'Université de Bretagne Occidentale.

        Et là tout s’enchaîne, il vient à Brest pour expertiser le projet Interreg Valmer, et est sollicité par l’UBO/IUEM qui créée une Chaire Internationale. Il aime la mer, il aime surfer, « la Bretagne est le meilleur endroit quand on aime la mer, les gens sont ouverts, la qualité de vie est incroyable ! » dit-il en souriant.


        Chaire internationale « Services écosystémiques marins à l’IUEM »
        La chaire est d’une durée limitée dans le temps, 3 ans, mais il fait cependant le choix de venir s’installer à Brest, et plus précisément Ploumoguer, avec toute sa famille.

        Dans le cadre de 3 projets il draine 900 000 € de financements : un projet H2020, un autre du Global Environmental Facilities (GEF), et de The Nature Conservancy.

        Le projet financé par le GEF a pour objet la mesure du carbone dans les zones côtières, le« coastal blue carbon ». Le champ d’étude se situait sur plusieurs marais et mangroves. Le travail réalisé leur permet d’aider des partenaires en Equateur, Madagascar, Mozambique, Indonésie. « Nous les aidons à mesurer le carbone, à trouver des acheteurs. »

        Le projet H2020 a pour objet l’utilisation de données satellitaires pour cartographier la position des baleines du Sanctuaire Pelagos. L’IMT Atlantique vient d’intégrer.

         

        Demain ? « Plus de partage dans un espace où penser » : le Centre for Ocean Innovationa and Collaboration, l’un des clusters du Campus Mondial de la Mer
        Ce lieu sera un espace collaboratif qui rassemblera chercheurs, ingénieurs et entreprises du Campus Mondial de la Mer dans l’objectif de faire émerger de nouveaux services, solutions, pour le développement durable des océans. Ils seront en lien avec d’autres communautés nationales et internationales. Les deux premières années seront consacrées à monter le programme pilote qui démontrera la possibilité de faire de la recherche autrement.

        L’objectif de ce pilote est double :
        i)    Apprendre et expérimenter de nouvelles méthodes pour une recherche plus inclusive
        ii)    Amener à un haut niveau l’utilisation des dernières technologies et données d’observation de la Terre pour mieux appréhender les impacts de la croissance bleue sur les écosystèmes marins

         

        A propos du Campus Mondial de la Mer

        Le Campus Mondial de la Mer est une démarche pour le développement de l’économie maritime durable, la « croissance bleue ». Son ambition est de faire de la pointe de la Bretagne LA place mondiale de l’étude et de la valorisation des océans et des mers.

        Cette démarche a été engagée conjointement par les structures fédératives de la communauté des sciences et technologies marines de la Bretagne Occidentale : Europôle Mer, Pôle Mer Bretagne Atlantique et Technopôle Brest Iroise. Elle réunit les universités et écoles d’ingénieurs, les entreprises, les établissements de recherche nationaux et collectivités territoriales de la pointe de la Bretagne.
        Le Campus Mondial de la Mer mène une action coordonnée de promotion de la recherche, de rapprochement des laboratoires et des entreprises, de valorisation de la recherche et d’aide au développement et à l’internationalisation des PME. Son objectif est de conquérir des marchés à fort potentiel.

        Interview réalisée par Murièle Couchevellou, chargée de communication du Technopôle Brest-Iroise

      • Publié le 22/03/2017
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