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Actualités du technopôle Brest-Iroise
      • Les isotopes stables naturels aident à comprendre notre environnement

      • Du 20 au 24 août 2012, 250 scientifiques d’une trentaine de nationalités se retrouveront à Brest pour échanger sur les avancées scientifiques et techniques et discuter des enjeux liés à l’application des isotopes stables aux études écologiques.
      • Echange avec Sandrine Laurand, ingénieure d’étude à l’Observatoire des Sciences de l’univers de l’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM).
        Reconnu depuis 2005 comme Observatoire des Sciences de l'Univers (OSU), l'IUEM a une mission d'observation qui porte sur les trois domaines principaux des sciences de la mer et du littoral : le climat et la circulation océanique, la géophysique des domaines océaniques, et l’environnement côtier.

         

        La conférence scientifique
        Il s’agit de la conférence ISOECOL, dont ce sera la 8ème édition, après l’Alaska, Hawaï… Les Australiens étaient en lice pour cette 8ème édition. C’est une première pour la France et une reconnaissance de l’excellence des travaux scientifiques des brestois. Au-delà, cela constitue aussi une reconnaissance de la place que tient dans ce domaine la recherche française où une importante communauté d’isotopistes existe.

        Les organisateurs sont l’Ifremer (Stanislas Dubois et Antoine Carlier) et l’UBO/IUEM (Jacques Grall, Caroline Nerot, Sandrine Laurand). Ils sont épaulés d’un comité scientifique composé de chercheurs français (CNRS, INRA, IRD, Université de Bordeaux) et internationaux.

        Parmi les divers champs d’étude couverts, la session « marine food webs » tiendra une place particulière dans la mesure où elle rassemble les équipes organisatrices.

        Le colloque se déroule traditionnellement sur une semaine avec une journée de repos lors de laquelle des visites de notre région seront organisés (Ouessant, Baie de Morlaix, Monts d’Arrée..) et se clôturera par une soirée de gala à Océanopolis. Une journée préliminaire de workshops méthodologiques se déroulera en outre à l’IUEM.

        Pour en savoir + :
        http://www.isoecol2012.com/
         

         


        Les isotopes stables, à quoi ça sert ?« Le noyau d'un atome est constitué de neutrons et de protons. En physique nucléaire, deux atomes sont dits isotopes lorsqu’ils ont le même nombre de protons mais diffèrent par leur nombre de neutrons ». Par exemple, le carbone a 3 isotopes : 12C, 13C et 14C. Les deux premiers sont stables, tandis que le dernier est instable ou dit radioactif.
        De la même manière, les éléments principaux des composés biologiques (l’hydrogène (H), le carbone (C), l’azote (N), l’oxygène (O), le soufre (S) …), ont plusieurs isotopes stables, présents en abondance où à l’état de trace.

        L’utilisation des isotopes stables dans l’étude des écosystèmes et des processus écologiques qui les gouvernent repose sur la mesure de ratios d’isotopes d’un même élément.

        Les isotopes stables sont des traceurs, des indicateurs, qui enregistrent des processus biologiques, écologiques ou géochimiques. Ils constituent désormais un outil d’investigation incontournable dans de nombreux champs disciplinaires tels que la compréhension des flux de matière au sein des organismes vivants ou des écosystèmes, la structure des réseaux trophiques. Ils permettent également de tracer des pollutions.

        Les isotopes  stables sont ainsi utilisés en biologie des organismes, physiologie, microbiologie, chimie, climatologie, détection des fraudes, écologie (terrestre, eaux douce et marine), géochimie, géophysique, géologie, hydrologie, médecine, métrologie, nutrition, paléo-environnement, paléontologie, physique, sciences du sol, etc...

         

        Mesurer un isotope Brest à la chance de disposer d’un matériel de pointe mutualisé, à travers le Pôle de Spectrométrie Océan à Brest. En 2008 l’Université de Bretagne Occidentale (UBO), le CNRS et l’Ifremer ont signé une convention de mutualisation et d’utilisation des équipements de ce Pôle.

        Parmi les outils de ce Pôle : le MC-ICP-MS1 Neptune. Ce spectromètre de masse, couplé à une torche à plasma capable d’atteindre 8.000 à 10.000 °C, isole et analyse les isotopes des éléments chimiques qui permettent, par exemple, de retracer le parcours d’un poisson, de sa naissance à sa mort.

        Cet ensemble d’équipements innovants permet l’analyse des éléments chimiques en trace et des isotopes dans les échantillons naturels d’origine géologique et biologique.

        PSO est un outil structurant pour les recherches océanographiques touchant au domaine de la chimie, de la biologie et de la géochimie marines menées dans le cadre de l’Europole Mer (EM).

        Des formations pratiques sont régulièrement organisées pour les étudiants, techniciens, ingénieurs et chercheurs pour l'analyse d'éléments en trace et isotopes par ICP-AES, HR-(LA)-ICP-MS, ICP-Q-MS, MC-TIMS et MC-ICP-MS.


        Interview de l'ingénieur responsable du Pôle de Spectrométrie Océan, Emmanuel PONZEVERA, dans notre prochaine newsletter.

         

      • Publié le 24/04/2012

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