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Actualités du technopôle Brest-Iroise
      • L’ESMISAB vient de fêter ses 20 ans !

      • 20 ans l’âge de tous les possibles … L'âge où la vie prend une nouvelle tournure
        L’Ecole Supérieure de Microbiologie et de Sécurité Alimentaire de Brest a fêté ses 20 ans, le jeudi 10 novembre. Pierre Colin, directeur de l’ESMISAB, a organisé une journée d’échanges et de réflexion sur le thème « La qualité microbiologique des aliments ».
      • Un peu d’histoire ….

        1970. L’école a été créée dans les années 1970 par Mme Moreau, mycologue renommée basée au Muséum d’Histoire Naturelle à Paris. C’est au sein de l’Université de Bretagne Occidentale, à la faculté des Sciences, qu’elle a établi une Maîtrise de Sciences et Techniques en microbiologie appliquée aux industries agro-alimentaires. L’école a formé pendant quinze ans des étudiants bac + 4.
        Dans les années 1980, certains d’entre eux pouvaient choisir de se spécialiser au cours d’une 5ème année, ce qui correspondait au niveau d’un diplôme d’ingénieur.

        1990. Pour Daniel Thouvenot, directeur de cette formation dans les années 80-90, il était logique de demander une habilitation à délivrer  le titre d’ingénieur à la CTI (la commission du titre d’ingénieur). Chose faite en 1991. L’ESMISAB était créée et était habilitée à délivrer le titre  d’Ingénieur en microbiologie, qualité et sécurité des aliments.

        1992. L’école s’installe dans un beau bâtiment tout neuf sur le site du Technopôle Brest-Iroise.


        Une référence dans le domaine de la sécurité sanitaire des produits.


        Un diplôme d’ingénieur pour faire quoi ?

        Une cinquantaine d’ingénieurs sortent diplômés tous les ans. Dont 70 % de femmes.  Plus de 700 ingénieurs ont été formés depuis la création.

        Ils sont plus particulièrement formés en hygiène et sécurité des aliments et suivent également des cours de marketing, de la vie de l’entreprise, d’anglais professionnel, un niveau TOEIC* d’au moins 750 est exigé pour obtenir le diplôme. A la sortie de l’école, ils trouvent des postes de responsable qualité dans des grands groupes mais également dans des PME. « Cela n’est qu’un marchepied pour aller vers d’autres responsabilités » nous précise Pierre Colin, « ils s’orientent ensuite vers la recherche-développement, l’audit et le conseil, certains créent leur entreprise, d’autres s’orientent vers l’enseignement de la microbiologie. »


        Quelle recherche à l’Esmisab ?

        3 composantes pour la recherche de l’école : le Lubem, le centre de ressource Equasa, la souchothèque.

        Le LUBEM. L’école héberge l’une des 4 équipes du LUBEM – Laboratoire Universitaire de Biodiversité et d’Ecologie Microbienne (EA3882). Leurs travaux sont organisés selon deux axes thématiques majeurs : la microbiologie des aliments  et la microbiologie médicale.
        Le laboratoire est dirigé par le Pr. Georges BARBIER.
        Le responsable de l’équipe basée à l’Esmisab est le Pr Emmanuel COTON
        Mots clés : Champignons filamenteux, bactéries, Agro-alimentaire et Environnement

        L'EQUASA, qui était anciennement une association loi 1901, est dorénavant un centre de Ressources constitué au sein de l'Université en 1998, afin de prendre en charge des études et des prestations de services qui se situent en aval de ses activités de recherche.

        Réalisation d'études
        mise à disposition des industriels des laboratoires de recherche (microbiologie, biochimie, biologie moléculaire) de l'ESMISAB, pour la réalisation d'études,  le plus souvent confidentielles :
        -    Mise au point de techniques rapides de détection des moisissures dans les aliments.
        -    Ecologie microbienne dirigée ; interactions entre les microflores d'altération des produits laitiers.
        -    Formation à l'amélioration de la qualité de l'eau et économie d'eau en recyclage en maraîchage.
        -    Evaluation de procédés ou de produits nouveaux.
        -    Résolution de problèmes techniques.

        L'expertise et le conseil :
        mise à disposition d'ingénieurs et techniciens et d'expertise de chercheurs hautement spécialisés pour :
        -    les expertises mycologiques ; identification et quantification des moisissures présentes dans les aliments,
        -    la production d'inoculum de champignons pour l'expérimentation et la recherche,
        -    la préparation de dossiers d'expertise toxicologique pour l'homologation de produits alimentaires,
        -    les bilans de contamination d'air et de surfaces dans les IAA,
        -    le conseil aux agriculteurs et aux techniciens de coopératives pour le respect des équilibres naturels par des méthodes de traitement biologiques (biofiltration) et l’utilisation d'un champignon stimulateur de défenses naturelles.

        La Souchothèque, service commun de l'Université de Bretagne occidentale, a été créée en octobre 2007 afin de valoriser les collections de microorganismes présentes au sein de l'Université. Elle est principalement issue du regroupement de deux collections :
        -    La collection « ESMISAB »  de microorganismes issus de l'agroalimentaire de l'Ecole Supérieure de Microbiologie et de Sécurité Alimentaire de Brest
        -    La collection « LM2E »  de microorganismes issus de milieux extrêmes du Laboratoire de Microbiologie des Environnements Extrêmes (Institut Universitaire Européen de la Mer).

        La Souchothèque fait partie du projet "Souchothèque de Bretagne" initiée lors du plan état-région (2000-2006). Ce projet regroupe deux autres collections que sont la collection de microalgues de la station biologique de Roscoff et celle de Bactéries et Archées de l'Ifremer.


        Quelles relations avec le Pôle de compétitivité Valorial ?

        L’Université de Bretagne Occidentale est administrateur du Pôle et Pierre Colin représente le Président de l’université au Conseil d’Administration. Georges Barbier est membre de la commission microbiologie et sécurité sanitaire.

        Le LUBEM a obtenu la labellisation de plusieurs projets par Valorial et notamment :

        • Mycotech : Plate-forme technologique d’identification, de caractérisation et de quantification des champignons filamenteux.
        • Food Microbiome (projet ANR) : Outils innovants pour favoriser, en toute sécurité, l’utilisation des microorganismes naturels dans l’alimentation.
        • FUNGINIB (projet ANR) dans lequel le LUBEM est pilote : Développement de cultures bactériennes protectrices antifongiques pour améliorer la conservation des produits laitiers fermentés

        Et d'autres qui viennent de démarrer : PHYMIA ; PRIMA : L’objectif du projet est de développer une méthode innovante de conditionnement visant à approcher la stérilisation et une maîtrise des contaminations aéroportées pendant une phase de refroidissement et de conditionnement.


        La journée d’échanges et de réflexion des 20 ans

        130 personnes ont participé à la journée du 10 novembre. Certains anciens élèves sont même venus de Grande Bretagne pour se retrouver !

        Les 4 intervenants étaient des spécialistes nationaux et internationaux :

        • Cécile Lahellec, Directrice Honoraire de Recherches, Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES), qui a retracé l’histoire de la microbiologie des aliments.

        • Tobin Robinson, Directeur de l’Unité des Risques Emergents à l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA), a parlé des procédures de consultation et d’évaluation des bases de données mises en place depuis quelques  années,  pour faire de la veille sur les risques microbiologiques émergents.

        • Didier Montet, chercheur au Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) et à l’UMR Qualisud, a évoqué la problématique de la qualité microbiologique des aliments dans les pays en voie de développement.

        • Olivier Avisse, responsable méthodes et contrôles qualité chez Elivia, grand groupe français en transformation et commercialisation des viandes de boeuf, porc, veau et agneau, a partagé l’expérience de l’entreprise face à la problématique de la maîtrise d’un risque émergent, en l’occurrence  Escherichia coli entéropathogène.



        20 ans … et après ?

        Pierre Colin est le directeur de l’Esmisab depuis 5 ans. Il a également deux autres casquettes : celle de responsable de la section microbiologie des aliments de la Société Française de Microbiologie et celle d’expert du Comité de microbiologie de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire).

        Sa carrière il l’a faite à l’ANSES (anciennement Afssa), et plus particulièrement au CNEVA de Ploufragan. Dans les années 1990 l’Afssa lui a demandé de mettre en place les comités d’experts en microbiologie et en biotechnologie.

        Aujourd’hui, il a deux projets pour l’école. Le premier, essentiel, est le regroupement, à la rentrée 2012, avec la Formation d’Ingénieurs en Production agro-alimentaire basée à Quimper. C’est une formation par apprentissage, en partenariat UBO et IFRIA. Elle forme 30 ingénieurs par an.

        La nouvelle école pourra ainsi afficher 80 diplômés par an ! Et pour attirer des étudiants, la dimension de l’école est un argument de poids.

        Son deuxième projet : sortir de la niche agro-alimentaire. Leur formation  - qualité, microbiologie, sécurité - donne accès à d’autres secteurs d’activité et en particulier  ceux  de l’hygiène hospitalière et de la cosmétologie.

        Son objectif est que les étudiants de 3ème année puissent choisir une spécialisation en agro-alimentaire, en santé ou en cosmétologie. A la rentrée 2011, l’Esmisab a mis en place un module Santé d’une centaine d’heures, en collaboration avec le CHU de Brest, Mme Marengue du service Qualité. Ils feront de même pour la cosmétologie à la rentrée 2012.




         

      • Publié le 21/12/2011
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        Le Lubem

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