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      • Prothèse de genou connectée : Brest à l’honneur

      • Le CHRU de Brest, l'UBO et l'IMT Atlantique sont membres de l'association du Technopôle.

        Cet article est un communiqué des trois structures associées au sein du laboratoire LATIM.

        Sur la photo Pr Eric Stindel, directeur du LATIM.

      • L’équipe brestoise du Latim (Laboratoire de traitement de l’information médicale, unité Inserm 1101, incluant l’UBO, l’IMTA, le CHRU de Brest et l’INSERM) vient de décrocher une subvention de 7.9 M€ destinée au projet intitulé FollowKnee ou prothèse du genou connectée, au financement global de 24 M€. Une première pour ces équipes dont le projet de recherche permettra des avancées significatives pour les patients. Une prothèse de genou connectée, intégrant de petits capteurs capables de signaler une infection ou tout défaut mécanique de la prothèse.

        Le Professeur Eric Stindel, Directeur du Latim, porteur du projet, nous détaille ces avancées.

        Une reconnaissance majeure
        L’originalité de cet appel à projet pour la recherche hospitalo-universitaire en santé est d’associer obligatoirement la recherche, la santé et les entreprises. L’objectif dans 5 ans est d’obtenir un produit commercialisable avec une évaluation clinique des résultats. « Pour le patient, cela va tout changer » explique le Pr Stindel. « Il s’agit d’une vraie innovation (pour ne pas dire « révolution ») qui va permettre la mise en place d’un nouveau dispositif. Le patient va pouvoir en bénéficier en pré-opératoire (avant l’opération) mais aussi en post-opératoire (après son opération) à domicile. Une croissance de 600% des poses de prothèses de genou est attendue entre aujourd’hui et 2030. L’an dernier, en France, près de 80.000 prothèses du genou ont été posées, contre 150.000 prothèses de la hanche » souligne le directeur du Latim.

        Le smartphone au service du patient
        « Pour le patient, cette avancée signifie d’abord plus de sécurité. Le patient bénéficiera d’une prothèse de genou posée à l’aide de technique de réalité augmentée. Il pourra ainsi récupérer à domicile via son smartphone des informations relatives à sa prothèse. Une fois en séance de rééducation avec son kinésithérapeute, il pourra également récupérer ces mesures, qu’il transmettra, s’il le souhaite, à son chirurgien. Il s’agit de respecter la sécurité du patient tout en préservant sa vie privée et l’éthique de notre métier » souligne Pr Stindel.

        « Nous ne sommes pas big brother ! Loin de nous l’idée d’être intrusifs. Il s’agit de rassurer les patients, de leur permettre d’obtenir ces informations de manière ponctuelle quand ils le souhaitent et d’assurer la sécurité de leur santé ».

        Une fois ces données reçues, l’objectif sera d’apporter un conseil au patient quant aux exercices qu’il peut pratiquer, mais aussi de rechercher les infections précoces qui peuvent parfois être associées à ce type d’opération. En cas de signaux d’infection, le patient entrera rapidement dans une filière de dépistage : le suivi sera, par conséquent, plus personnalisé et plus précoce.


        Des partenaires industriels de poids
        Même si ce partenariat est d’abord d’envergure régionale, les capteurs intégrés à la prothèse vont être développés par le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) de Grenoble, l’un des quatre partenaires industriels. Le premier partenaire du projet est la société Imascap, start-up créée par un doctorant du Latim en 2009, et qui sera en charge de la commercialisation du produit. La société SLS, quant-à elle, initialement spécialisée dans les implants dentaires, réalisera la prothèse en 3D grâce à une imprimante spécifique : une technologie à la fois inédite et innovante. Le troisième partenaire, la société Immersion est un des leader Européens de la réalité augmentée. Elle va générer des outils d’aide à la pose de cette prothèse. D’autres partenaires ont également été associés au projet, pas moins d’une dizaine au total, tels que l’institut de recherche technologique (IRT B-com), ID2Santé. Le Latim (incluant l’UBO, et l’IMTA et l’INSERM) porte et coordonne le projet. Le CHRU de Brest a quant à lui financé le montage du projet et constitue le parteanire clinique majeur.

        Le laboratoire Latim fait partie de la Fédération Hospitalo-Universitaire (FHU) TECHSAN qui a également joué un rôle dans l’obtention de ce financement. Cette fédération regroupe des équipes de recherche brestoises et rennaises. Elle a pour objet de développer de nouveaux dispositifs médicaux et d’accélérer l’accès aux nouvelles technologies pour les patients du territoire. Cette véritable alliance de partenaires industriels, va également permettre la création d’une quinzaine d’emplois au total. « La recherche génère de l’emploi et ce beau projet est d’ores et déjà un succès pour nos équipes » conclut Pr Eric Stindel.

         

      • Publié le 12/09/2017

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