©The Blob Lab |
Gaëlle Audrézet et Julien Cavarec ont co-fondé The Blob Lab. Cette entreprise de médecine préventive développe des compléments alimentaires naturels, sains et de proximité.
En 2010, Gaëlle entre dans le monde du travail au sein d’une agence web dans laquelle elle devient directrice marketing et communication. Le parcours professionnel et évolutif de Gaëlle Audrézet l’a progressivement menée à co-fonder la société The Blob Lab avec Julien Cavarec, vétérinaire de formation. Attiré par l’entrepreneuriat, Julien créé tout d’abord la société Captain Vet, un Doctolib pour les animaux avant de se lancer dans The Blob Lab avec Gaëlle.
Gaëlle : "Aujourd’hui on tend vers l’égalité mais le 8 mars, journée internationale des droits des femmes est un point de rendez-vous pour voir comment nous avons évolué. Beaucoup de travail a déjà été réalisé pour une place plus égalitaire des femmes. Cette journée historique permet de se détacher des clichés femmes-hommes. Nous n’avons plus besoin de nous identifier au genre. Actuellement beaucoup de choses peuvent amener à des clivages tels que le niveau d’études ou encore le côté générationnel."
Gaëlle et Julien ont des parcours professionnels différents mais ils savent dialoguer ensemble et échanger les idées. Concernant The Blob Lab, Julien a été l’impulsion mais il a pu évoluer grâce à la mise en relation des compétences complémentaires avec Gaëlle.
Julien : "Je m’adresse à la personne mais je n’ai pas cette distinction homme ou femme. Gaëlle aurait pu être un homme, ce n’était pas un problème. Le fonctionnement de la pensée humaine amène à classer mais qu’il faut dépasser cela. Chaque individu est unique et c’est une mine d’échanges possible. On peut être de cultures différentes, d’âges différents : c’est la communication qui permet de se comprendre et de progresser."
Julien : "La question est de se connaitre soi-même. Il est essentiel de développer la question sur l’orientation afin de stimuler les jeunes. Plus on le fera tôt, moins ils seront dépendants des stéréotypes. "
Gaëlle : "Les jeunes filles doivent croire en elles. Si elles se sentent appelées par une filière, un métier, il faut poursuivre leurs rêves. On ne sait pas combien de temps prendra un parcours mais il faut y aller. C’est la somme des expériences qui fait que l’on arrive là où on est."
Cela fait 20 ans que Sophie Hautot et Jean-François D’Eu travaillent ensemble. Leur première rencontre a lieu alors que Jean-François effectuait une mission magnétotellurique (méthode de prospection du sous-sol qui utilise les courants électriques naturels associés aux champs magnétiques) et Sophie interprétait les données acquises.
Sophie est chercheuse en géophysique, devenue entrepreneuse dans un milieu majoritairement masculin. Elle créé l’entreprise Imagir en 2010 sur la base d’un outil d’imagerie 3D du sous-sol mis au point pendant sa thèse de doctorat et ayant des applications certaines dans le privé.
Sophie : "Quand on est une femme ayant fait nos preuves, c’est un atout vis-à-vis des hommes qui reconnaissent alors vos compétences. Une relation saine et un respect mutuel s’installent."
Depuis deux décennies, l’expertise de Sophie est complémentaire à celle de Jean-François D'Eu, fondateur de la société MAPPEM Geophysics en 2014. L’entreprise est spécialisée en électromagnétisme appliqué au milieu marin.
©Littogeotherm |
Fin 2021, le projet "Littogeotherm" se met en place pour aider à l’exploration des ressources d’énergie géothermique en domaine côtier. L’objectif est de développer un nouveau service de prospection géophysique des sous-sols à l’interface terre-mer (c’est-à-dire à moins d’un kilomètre des côtes). Les partenaires du projet sont : BPI Région Bretagne, l’Université de Bretagne Occidentale, MAPPEM Geophysics et Imagir.
Jean-François : "La question de genre ne devrait pas être relevée. Cela est neutre et le fait que Sophie soit une femme n’a jamais influencé notre travail. C’est avant tout une rencontre humaine. Lorsque des personnes se réunissent pour travailler, c’est pour leurs compétences. La diversité (origine sociale, les genres, l’échange intergénérationnel…) enrichit une équipe."
Jean-François : "On regrette seulement ce que nous n’avons pas essayé de faire. Quand quelque chose nous intéresse il faut y aller. Il faut être curieux oser aller dans la recherche, créer des entreprises, etc."
Sophie : "Le conseil c’est de tenir. Même si on nous dit que le métier n’est pas fait pour nous, il faut s’accrocher si on aime ce que nous faisons. Les compétences sont les mêmes entre les hommes et les femmes."
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