Démonstration de l’éolienne flottante EOLINK. Tests réussis !

Marc Guyot a créé la société Eolink en novembre 2015 avec l'accompagnement du Technopôle Brest-Iroise.

« Le concept breveté EOLINK est une véritable rupture technologique. Il remplace le mât classique par plusieurs bras. Cela permet de mieux distribuer les contraintes structurelles, et donc améliorer la résistance à la fatigue. Grâce à sa rigidité, l’architecture supprime également les problèmes de vibrations inhérents au mât. Ces avantages permettent de réduire le coût de la structure. »

Pourquoi « plug-in » ? « Parce qu’il utilise un ancrage par point unique. Les opérations d'installation et de maintenance sont réduites » précise Marc Guyot.

Ce concept innovant permettra de réduire, de plus de 25 %, le coût de production de l'électricité, tout en améliorant le taux de disponibilité du parc.

A la différence des éoliennes offshore "fixes", les éoliennes flottantes peuvent être déployées au-delà de 50 m de profondeur. Le potentiel de production est très important. Pour la France, il est comparable à la production électronucléaire française, soit 400 TWh/an.

L’éolien flottant permet de construire et assembler entièrement les machines à quai, au contraire des éoliennes offshore fixes, pour lesquelles la turbine est installée en mer à l’aide de navires spéciaux (barges élévatrices).

La campagne d’essai
Elle est réalisée en partenariat avec l’Ifremer et France Energies Marines.

Ce travail a bénéficié d'une aide de l'Etat gérée par l'Agence Nationale de la Recherche au titre du programme Investissements d'Avenir portant la référence ANR-10-IEED-0006-06.

Cette phase de tests a permis de valider avec succès la pertinence du concept :

• L’éolienne résiste aux tempêtes les plus fortes sans tirer outre-mesure sur les ancres.
• L’éolienne s’oriente face au vent même dans les cas les plus défavorables, c’est-à-dire lorsque la houle et le vent sont désalignés de 90°.

La maquette a été réalisée par EOLINK avec l’aide de l’Ifremer.