C’est un homme qui fonctionne par passionS. Sportif aux genoux amochés dès ses 15ans, il se tourne vers une autre carrière qui lui permet de rester en contact avec ce milieu : kinésithérapeute. Il suit le club de foot – ligue 2 - de Tours, l’équipe de France de Kayak …
Autre passion : la musique ! Et pas n’importe laquelle, la bretonne. Depuis ses 10 ans il joue dans le bagad de Morlaix. Il joue également dans le Pipe Band de Ploemeur, premier groupe français à atteindre le premier niveau international en championnat du monde. Son instrument ? La caisse claire écossaise, utilisée dans les marching band des stades américains.
L’évidence fut d’allier ses passions : il était kiné dans le sport, il lui fallait devenir kiné dans la musique bien sûr ! Il a donc suivi un cursus de médecine des arts. Le sujet de son mémoire il l’a jeté sur un papier dans une station-service en faisant le trajet de Toulouse, où se situe l’école, et son domicile breton. Les percussionnistes doivent porter des instruments qui pèsent plus de 10 kg ce qui provoque des hernies discales … il faut donc soulager le poids de la charge sur le dos … mais oui, mais bien sûr, c’est un harnais qui leur faut ! C’était en juin 2009. Il ne se doutait pas de l’aventure dans laquelle il était en train de se lancer …. Il voulait un simple sujet de mémoire et il se retrouve propulsé dans le monde de l’entreprise, incité par des musiciens à déposer un brevet pour « ne pas se faire piquer l’idée » !
« Les gens du milieu m’ont dit que j’allais révolutionner le marché » s’enthousiasme Antoine Stephan. « Actuellement la pesée d’une percussion est de 500 kg, le double de ce qui est autorisé. Mon produit divise par deux cette pesée et de plus libère les bras » précise-t-il.
A passionné, rien d’impossible ! Pour réaliser un prototype il dépose le brevet, travaille avec une orthoprothésiste sur un modèle de corset, rencontre des problèmes avec le matériau trop fragile, fait appel à une école d’ingénieur qui réalise l’étude industrielle qui caractérise le réglage au centimètre près afin de s’adapter à toute morphologie.
Le premier prototype voit le jour en juillet 2010. Il rencontre Véronique Lemonon, chargée de mission au Pôle Innovation du Pays de Morlaix en août 2011. « Sans elle je ne serai pas allée jusqu’au bout de mon projet » souligne Antoine Stephan. Elle le met également en contact avec le CRT de Morlaix pour réaliser le prototype final.
La fabrication sera faite par une entreprise basée à Saint Malo, AFU. Ils acceptent de produire en petites séries et trouvent les solutions pour fabriquer à moindre coût. L’entreprise est aujourd’hui partenaire de Physio Drum.
La première série est livrée fin juillet 2013 et testée à Lorient au Festival Inter-celtique. Il en a vendu 9, au prix de 395 €.
Actualité à venir : il organise des conférences, un PhysioDrum Tour, pour présenter son produit et sa démarche. Il sera à Nantes le 18/10, à Plabennec le 2/11, à Pontivy le 9/11 et à Angers, chez les rockeurs, le 10/12 !
Ses clients :
Tous ceux qui portent de lourdes charges qui occasionnent des maladies du dos… Mais dans un premier temps, les percussionnistes.
L’accompagnement par le Technopôle Brest-Iroise :
Aide pour le montage de son business plan. Obtention d’une subvention de la Région, Créinnov.
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