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Virtualys a été créée en 1997 par 4 étudiants de l’ENIB (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Brest) et leurs enseignants. Salariés : 16 + les 2 co-gérants |
5 questions sur l’entreprise
Notre métier : le développement logiciel avec une spécialisation dans la 3D interactive.
Nos domaines de compétences permettent de développer des applications qui répondent à de nombreuses problématiques des entreprises et des organismes publics :
« Très vite nous pourrons interagir par la voix avec les mondes virtuels que nous créons. Il sera alors encore plus naturel de s’immerger dans ces environnements de synthèse » précise Oliver Marc.
Sur notre site web (http://www.virtualys.fr/) plusieurs expérimentations sont présentées en vidéo et même certaines en interaction. Une bonne façon d'approfondir la découverte.
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Le plus ? Leur solution de capture de mouvement
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Nos clients
Des grands groupes, tel Nexter, filiale de Giat Industries, qui est un groupe industriel de l'armement appartenant à l'État français. Nous leur avons développé un logiciel de formation et avons participé au développement de leur plateforme de maintenance industrielle et de diagnostic.
Des PME, telle SEFAM, spécialisée dans la conception, la fabrication et la distribution de matériel de diagnostic et de traitement des troubles respiratoires du sommeil. Nous avons développé un logiciel pour un appareil de traitement de l’apnée du sommeil.
Pour Ifremer nous avons développé leur système de gestion web – www.ifremer.fr – ainsi que des applications scientifiques sur le web, pour l’imagerie satellite par exemple.
Et bien d’autres encore ….
Notre zone géographique d’activité : nous sommes ouverts à tout ! Dans l’instant nous sommes sur un marché national.
Nos partenaires
Nous sommes membres de différents réseaux qui nous apportent du « business », tels que le Technopôle Brest-Iroise, les pôles de compétitivité Mer Bretagne et Images& Réseaux, le GIS 3D Fovéa, l’IEF Aero, l’IRT B-com ….
Nous avons des partenaires industriels comme Nexter depuis 2004, des partenaires pour des projets de R&D, l’Irisa, le CEA List, l’ENIB …, Ifremer depuis 2000. Ellidiss, Dialonics, Dynamixys, Cervval, Spirale Production sont des partenaires entreprises.
Notre différence avec la concurrence
Nous sommes très axés R&D.
Pour nous un concurrent peut être un partenaire. Marjorie Nicolas souligne «dans le sport, un jour tu essayes de gagner contre ton adversaire et le lendemain tu te retrouves à jouer avec lui contre d’autres adversaires. C’est l’émulation qui me plait, le fait de construire ensemble, on peut gagner ensemble. »
Notre stratégie
L’innovation.
Faire le maximum pour répondre aux objectifs du client. « Nous fonctionnons par projet » précise Olivier Marc « le client a un besoin, un problème, nous faisons en sorte de répondre à sa demande au meilleur coût. »
Mondes virtuels sous-marins - écran tactile
Le jeu des questions. Des petits papiers pliés dans une boite. Tirés au hasard. A deux voix, c’est plus compliqué ….
Auriez-vous des conseils, des recommandations, des avertissements, à donner à un porteur de projet qui voudrait se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise ?
Marjorie : Des conseils … je ne me permettrai pas. Chaque entreprise est unique. Si on vient m’en demander, je me rends disponible.
A deux voix : une recommandation …. De l’honnêteté intellectuelle. Avec soi et les autres.
Marjorie : garder un peu de sa part d’inconscience. Rester ouvert. Se fier à son intuition.
Olivier : « La réflexion ne doit pas tuer l’action, dixit Périclès ».
L’entreprise c’est une aventure à vivre. Une aventure qui peut échouer … On apprend de ses erreurs.
Quelle est votre actualité ?
Marjorie : nous allons faire mieux connaître l’entreprise. Nous voulons développer notre portefeuille clients en nous ouvrant plus sur l'extérieur.
Vous êtes une PME, que pensez-vous des actions du programme Investissements d’avenir ?
Il ne faut pas perdre de vue l’objectif de l’entreprise : produire une valeur ajoutée pour ses clients.
Votre plus grande fierté ?
Nos salariés ! Il y a très peu de turn-over. Notre fierté c’est d’avoir créé une équipe super efficace sans forcément avoir utilisé les voies classiques du recrutement.
Certains de nos ingénieurs ont été stagiaires (toujours rémunérés !) pendant l'été, d'autres salariés étaient au RMI; nous les avons intégrés à l’entreprise via un plan de formation organisé avec l’ANPE qui proposait une aide préalable à l’embauche; ils ont acquis des connaissances et quatre d’entre eux sont dans l'équipe depuis plusieurs années.
Si vous deviez changer quelque chose ?
Nous aimons vivre à Brest. Mais parfois, pour le travail, nous aimerions être un peu plus à l’est et le week-end, remettre la ville à l’ouest !
Pour vous ça s’est passé comment ? Quel a été le déclic ?
Marjorie Nicolas : « je suis docteur en Physique théorique. Mais en 1996 il n’y avait aucun poste pour mon profil. Et j’en suis bien heureuse aujourd’hui. J’avais 27 ans. J’ai passé du temps à la maison. Mais ça ne me convenait pas. L’idée de créer une entreprise m’est venue assez naturellement. Pour le contenu de l’offre j’aimais enseigner et j’aimais les nouvelles technologies. Deux hommes, Michel Cagnard et Jean-Pierre Gerval m’ont ouverts les portes du monde de l’entreprise, et je les remercie infiniment de leur aide. Grâce à eux j’ai rencontré Jacques Tisseau, qui était alors responsable du Centre Européen de Réalité Virtuelle de l’ENIB et Jacques Jestin du Technopôle Brest-Iroise. J’ai alors décidé de reprendre le chemin de l’école à l’ENIB pour préparer un master de Réalité Virtuelle Distribuée et c'est là que j'ai rencontré mon futur associé, Olivier Marc qui suivait également ce master. Mon stage de post-doc je l’ai fait dans notre future entreprise, Virtualys.»
Olivier Marc : « je suis ingénieur Enib. J’ai travaillé pendant huit années à Nancy avant que l’appel du grand ouest me prenne ! J’ai fait le choix de reprendre mes études et j’ai choisi le master RVD. Le concept était nouveau et j’étais très intéressé par l’image. Après le master, j’ai travaillé pendant un an chez TNI, jusqu’en septembre 2000. Moment où nous avons concrétisé la reprise de Virtualys avec Marjorie. »
Le Technopôle Brest-Iroise vous a-t-il apporté une aide à un moment ou à un autre ?
Marjorie Nicolas : « oui, par le conseil, le suivi, le réseau et sa connaissance du tissu local. Son expertise dans la gestion de projets complexes regroupant de nombreux partenaires nous a aussi beaucoup apporté. »
Comment vous définiriez-vous en tant qu’entrepreneurs ?
Marjorie : « ça dépend des jours ! »
A deux voix : « nous sommes des entrepreneurs humains, pas sur-humains ! »
Qu’est-ce qui vous a le plus surpris dans votre parcours d’entrepreneur ?
Marjorie : « Dans mon schéma l’équipe ne dépassait pas 10 personnes. Et même là c’était déjà beaucoup. La surprise d'avoir dépassé les 20. Alors maintenant, pourquoi pas 50 !!! »
Propos recueillis par Murièle Couchevellou, chargée de communication du Technopôle Brest-Iroise
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