Microbiologiste de formation, Florian Lelchat a soutenu sa thèse de microbiologie marine à Ifremer en 2014 au sein du Laboratoire de Biotechnologies et Molécules Marines du Centre Ifremer de Brest. Il réalise ensuite un postdoc en Suisse avant de revenir à Brest fin 2016 et de poursuivre sa carrière chez Labocea puis au Cedre.
Il revient à Brest fin 2016 avec une idée qui aboutira à la création de Leo viridis 3 ans plus tard. « J’avais en tête un projet de biocontrôle qui peut s’appliquer à de nombreux domaines. L’idée existe depuis des décennies, mais ne fonctionne pas toujours parfaitement car certains paramètres fondamentaux ne sont pas pris en compte » explique Florian. Son idée : modéliser ces paramètres.
Son projet vise à faire disparaître la biocorrosion, un phénomène d'usure prématurée des structures en acier généré par les microorganismes..
Alors qu’il travaille au CEDRE, il rencontre début 2017 Pierre-Antoine Béal, directeur de Cervval, société d'ingénierie informatique basée sur le Technopôle Brest-Iroise. Ils répondent à un appel à projet d'Evolen, l’association des professionnels de l’énergie, mais le projet n’est pas retenu. Cependant des industriels montrent un intérêt marqué pour le projet et leur fait détecter tout le potentiel d’activités à développer autour de la synergie biotechnologies et modélisation numérique. « Le groupe Tacthys, dont Cervval est une filiale, a donc décidé d’investir dans la création d’une entreprise de biotechnologies » précise Pierre Antoine Béal.
« Ces deux corps de métier, modélisation et biotechnologies, peuvent former une symbiose technologique unique sans équivalent actuellement dans le paysage industriel » souligne Florian Lelchat.
L’entreprise Leo viridis est créée très rapidement, en août 2019, afin de réaliser un premier contrat pour un grand industriel du parapétrolier.
« Actuellement, nous sommes dans la phase de preuve du concept », souligne Pierre Antoine Béal. « Ces 9 premier mois vont servir à établir les fondations d'un projet plus ambitieux. »
Pour chaque prestation de service, Cervval réalisera la modélisation numérique qui permettra de cibler le traitement qui sera appliqué et Leo viridis concevra le pilote biotechnologique lié.
Et pourquoi ce nom de Leo vidiris qui signifie "le lion vert » ? « Le lion vert était un symbole alchimique pour le Vitriol, le lion vert qui dévore le soleil. Notre premier projet, Belphegoil, consiste à "dévorer" la biocorrosion, nous avons trouvé ça plutôt pertinent. De plus, il y a une deuxième signification. Qui a un lien avec l'acquisition de la connaissance au service de l'Humanité » expliquent Pierre-Antoine et Florian.
Ses clients :
1ère application. Traitement de la biocorrosion dans les tuyaux de tout type : pipelines pétroliers, réservoirs, réseaux d’acheminement d’eau, usines de dessalement, énergie thermique des mers ….
A venir, de nombreuses autres applications possibles, telles que, à titre d’exemple, certaines formes de biofouling potentiellement nuisibles.
Son service : contrat de licence et fourniture de prestation de conseil pour la mise en application.
Actualité marquante : obtention d’une aide à la faisabilité de 40 000 € de BPIfrance.
L’accompagnement par le Technopôle :
1. Accompagnement : aide à la structuration du projet d’entreprise
2. Dispositifs sollicités : aide à la faisabilité de BPIfrance
Contact
Leo viridis
Technopôle Brest-Iroise
140 avenue Graham Bell
29280 Plouzané
Tél. : 02 90 26 21 10
Email : lelchat@leoviridis.fr
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