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Actualités du technopôle Brest-Iroise
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      • LEO VIRIDIS : un nouveau laboratoire en activité

      • Les équipements sont installés. L’équipe de LEO VIRIDIS est prête à répondre à des demandes de R&D en biotechnologie, chimie verte et étude d’impact environnemental. Le nom de la société évoque les grands alchimistes et pourtant… ce sont un entrepreneur aguerri et un microbiologiste confirmé qui nous accueillent dans leur tout nouveau laboratoire. À l’intérieur, de nombreux projets en cours et l’appui de leur groupe : TACTHYS.
      • L’expertise de LEO VIRIDIS

        Florian Lelchat, directeur scientifique de LEO VIRIDIS, est microbiologiste de formation. Après une thèse à l’Ifremer il y a onze ans, il a poursuivi des post-doctorats en Suisse et au Japon avant de cofonder l’entreprise en 2019.

         

        À ses côtés, Pierre-Antoine Béal, directeur général du groupe TACTHYS, porte une ambition : cultiver la R&D dans chaque projet du groupe et de ses filiales.

         

        LEO VIRIDIS, petite équipe de trois personnes (dont une thèse CIFRE avec Biodimar), s’appuie sur l’expertise et les moyens de l’ensemble du groupe TACTHYS.

        Une activité connectée à la recherche publique et locale

        Jusqu’à présent, c’est BIODIMAR, la plateforme technologique de bioprospection de molécules marines (UBO, Biogenouest, LEMAR), qui accueillait le développement des projets de LEO VIRIDIS. La collaboration se poursuit à travers l’usage d’équipements et de projets communs.

        Par exemple, LEO VIRIDIS est partenaire du projet ANR (2022-2026) MIC GIVER sur la bioremédiation environnementale par des microchampignons.

         

        Les outils de R&D

        Visite des lieux : "120 m² de surface, c’est peu, mais cela nous suffit pour répondre à des appels d’offres pointus et proposer des prestations diversifiées à des prix raisonnables", explique Florian.

         

        Congélateur à -80°C, fermenteurs, incubateur, lecteurs de microplaques (criblage et biologie moléculaire), etc., le tout réparti en trois zones : un lieu de stockage, une salle de préparation et un laboratoire de classe II. À cela s’ajoutent bien sûr les technologies numériques de simulation et de jumeau numérique de CERVVAL, "un atout pour compléter la chaîne de R&D", souligne Pierre-Antoine.

        Zoom sur 3 projets :HYPER-IONS, PICTES et PANDORA

        HYPER-IONS

        L’objectif : revaloriser les métaux stratégiques contenus dans les cartes électroniques usagées. Les simulations, maquettes de laboratoire et prototypes sont concluants. La solution HYPER-IONS est brevetée.

        Accompagné par la Région Bretagne dans le cadre d’un Inno R&D, le projet est initialement né pendant la pandémie de COVID. Après une première phase de R&D interne, LEO VIRIDIS recherche un recycleur de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) pour valider le pilote et entamer le passage à l’échelle.

        PICTES

        Le programme est terminé et LEO VIRIDIS en amorce désormais la phase de marketing et de distribution. L’innovation : le biocontrôle phagique pour la protection de produits chimiques, en alternative aux biocides et écocides. Des premiers clients ont été identifiés.

        Ce projet a notamment bénéficié d’un soutien de la Région Bretagne. "Sans INNO EXPE SOBRIÉTÉ, il aurait été difficile de financer la R&D et le matériel de laboratoire", souligne Pierre-Antoine.

         

        PANDORA

        Le projet PICTES ouvre la voie à PANDORA : une phagothèque, autrement dit une collection biologique de plusieurs centaines de phages sauvages ou ingénierés. Ces derniers sont entraînés à vivre dans des conditions environnementales particulières et à attaquer des hôtes spécifiques. Un darwinisme contrôlé pour des fonctionnalités adaptées !

        La phagothèque PANDORA ouvrira bientôt et sera la plus grande plateforme privée accessible à la recherche, à la pharmacologie, à l’industrie, ainsi qu’à la médecine vétérinaire et humaine en France.

        Une fierté pour LEO VIRIDIS. "D’autres pays, tels que l’Allemagne, le Canada ou encore la Corée, sont en avance sur la recherche phagique. La France est en retard", observe Pierre-Antoine, lucide. Il précise : "Le manque de clarté de la réglementation freine actuellement l’industrialisation de ce secteur." Pourtant, l’usage des phages se démocratise dans le domaine médical. "Nous testons d’autres marchés et restons ouverts à toutes les opportunités."

        Dans le laboratoire de LEO VIRIDIS, les phages sont stockés au frais. Pas besoin de protection individuelle, un avantage pour leur manipulation. Dix millilitres peuvent contenir jusqu’à 10¹³ phages, de quoi traiter, seuls ou en cocktails, l’ensemble d’une installation industrielle.

         

        Un message à passer ?

        LEO VIRIDIS répond aux besoins de ses clients par des solutions sur mesure. N’hésitez pas à les contacter, que ce soit pour des problématiques de contamination ou de valorisation des déchets.

         
      • Publié le 16/10/2025
      • En savoir Plus
        Site Web de LEO VIRIDIS

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