Au total, 7 jeux de données différents ont été utilisés par l’équipe pour la réalisation de l’œuvre : des données AIS (système d’échanges automatisés de messages entre navires), des relevés de marée, de la bathymétrie (technique qui permet la mesure des profondeurs et du relief de l'océan), etc.
Romain s’est intéressé plus particulièrement aux captations hydrophoniques fournies par le Parc naturel Marin d'Iroise. Il utilise donc le phénomène de la propagation des ondes sonores dans l’eau pour en faire de l’art. Cela implique toutefois des traitements de données (fréquentiel, compression, etc.).
Romain a sélectionné un ensemble de bruits de la vie sous l’eau présente dans la mer d’Iroise. Une vraie chorale composée de coquilles Saint-Jacques, dauphins, baleines, oursins, langoustes et même des vagues !
Romain a édité, lissé, choisi les séquences qui l’intéressaient. Il a enlevé les nombreux bruits parasites, pollution sonore liée au trafic maritime et aux activités humaines.
Selon Romain, "Les données sonores sous-marines peuvent être sélectionnées en solo mais elles peuvent également donner lieu à un résultat harmonieux une fois rassemblées. On passe du solo de langouste à la symphonie."
A travers la vidéo, l’œuvre prévient de la saturation de donnée : le monde en est aujourd’hui submergé. Ce sujet abstrait est illustré de façon concrète et imagée à travers la vidéo ci-dessous.
Romain était équipier du projet Data Art, défi porté par Loïc Druesne lors d’Ocean Hackathon® 2022. L’équipe intégrait également 3 étudiants de l’École Nationale d'Ingénieurs de Brest (ENIB), Paul Walczak Clothilde Haristoy Romain Fauvel et un étudiant de l’ENSTA Bretagne, Christian-Joël GBIKPI.
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