Ils poursuivent cependant leurs études. Lancine entame une belle carrière dans de grands groupes internationaux à l’étranger, puis à Paris, Dieuveil est sur le point d’obtenir son Master 2 en Droit Public quand il décide de tout arrêté par honnêteté vis-à-vis de lui-même, de ses aspirations. Il fait du bénévolat puis part en Afrique de l’Ouest en mai 2017. Il y découvre des artisans du textile traditionnel concurrencés par les copies de médiocre qualité des fabricants asiatiques. « Quand un artisanat perd du terrain c’est toute une chaîne de savoir-faire qui s’éteint, c’est une réelle perte pour le patrimoine culturel » souligne Dieuveil. A cette même période, Lancine fait ce même constat en Guinée.
Les deux amis se questionnent « comment faire pour préserver tous ces beaux savoir-faire, tout en produisant le plus écologiquement possible ? ». La réponse émerge assez rapidement : une basket. De retour en France ils font un sourcing de 5 mois, identifient des ateliers dans 5 pays d’Afrique, la Côte d’Ivoire, Sénégal, Ouganda et le Mali.
En décembre 2017 ils partent à la rencontre de ces partenaires. « Nous voulions mieux les connaître, comprendre leur fonctionnement, tisser des liens humains » précise Dieuveil. Ils sont accueillis à bras ouverts par des artisans heureux de trouver de nouvelles opportunités de développement. Les ateliers sont organisés en coopératives d’une dizaine d’artisans qui sont en capacité de répondre à de grosses commandes. Ces partenaires ont tous une fonction sociale. Et pour les deux associés « c’est très galvanisant. En Afrique quand tu aides 1 personne, cela bénéficie à une vingtaine de personnes ».
L’année 2018 sera mouvementée : trouver un fabricant au Portugal. Tester le marché via un crowdfunding. Lancer une première série. Créer l’entreprise. Subir des retards de livraison. Et recueillir 85 % de satisfactions de leur première clientèle !
Ils commencent à être référencés comme une « pointure » de la chaussure éthique. Ils ont eu un article dans Marie-Claire, dans Forbes France, Fashion United. Les contacts de partenaires potentiels sont nombreux et divers : Eram, un groupe de luxe français, un magasin de San Francisco, des allemands et, plus surprenant, le marché africain.
Les 2 associés ne sont pas à cours d’idées et de projets : se positionner rapidement à l’export, travailler sur de nouveaux matériaux, structurer une filière fibres naturelles, ...
Son offre de produits :
Evénements, passés et à venir :
A venir : ils exposeront sur le salon Who’s Next début septembre à Paris. Un salon international de la mode féminine en Europe (50 000 visiteurs).
Passés :
- lauréat de 2 concours : « Fashion Green Days » à Roubaix. Coup de cœur du jury pour avoir proposé une solution alternative. « World Impact Summit » à Bordeaux.
- La vente de 300 paires de baskets suite à une vidéo du média Brut !
- Un passage au 19h45 de M6 en mai
L’accompagnement par le Technopôle :
1. Accompagnement : Fiabilisation du Business model. Elaboration du plan de financement. Construction du business plan.
2. Dispositifs sollicités : Initiative Pays de Brest.
3. Réseau : partenaires technopolitains sollicités : INPI, ENSTA Bretagne
Umoja
Incubateur de l’Ensta Bretagne
2 rue François Verny
29200 Brest
dieuveil@umojashoes.com
www.umoja-shoes.com
Dirigeants : Dieuveil NGOUBOU et Lancine COULIBALY
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