Watoo. Jeune pousse du Technopôle |Cybersécurité. Lutte contre la fuite de données (documents pdf, bases de données) par tatouage

Watto est une jeune pousse du Technopôle présentée lundi 28 janvier 2019.

Les fondateurs de Watoo ont été intégrés au sein de l’incubateur régional Emergys et ont pu ainsi construire leur offre commerciale. Ils ont également bénéficié d’un prêt d’honneur PHAR (Prêt d'honneur pour l'amorçage régional) qui accompagne les projets risqués, à potentiel. Ce prêt permet de renforcer les fonds propres du créateur au moment de la création de l’entreprise et l’aide à trouver d’autres financements bancaires.

Javier Franco Contreras a fait ses études d’ingénieur en traitement d’images en Espagne, à Valladolid. Il vient à Brest dans le cadre du programme d’échanges d’étudiants Erasmus. C’est à l’occasion d’un stage chez Technicolor qu’il découvre le marquage par tatouage numérique, « watermarking », sur les vidéos 3D.

Il décide d’approfondir le sujet en effectuant une thèse de doctorat sur « la protection par tatouage numérique des bases de données en santé ». Son directeur de thèse est Gouenou Coatrieux, du Département ITI (Image et Traitement de l’Image) et du laboratoire LATIM (Laboratoire de traitement de l’information médicale). Fin 2016, après une année de post doctorat sur la protection par tatouage numérique des bases de données, Javier et Gouenou, décident d’évaluer la faisabilité de la création d’une entreprise sur ce thème. « Nous avions constaté qu’aucune solution de lutte contre la fuite de données n’existait, et que le tatouage y apporte la meilleure réponse » souligne Javier.

WaToo est une spin off de IMT Atlantique, issue de plus de 10 années de recherche. Ils proposent des outils d’identification et de dissuasion pour lutter contre la fuite les détournements et les falsifications de données sensibles. « Nous valorisons plusieurs brevets déposés par l’école ».

« La grande majorité des outils de protection contrôlent l'accès à l’information. Une fois l’accès donné, l’information n’est plus protégée ! Nos solutions répondent à cette menace et protègent les données (images, document pdf, bases de données) en y dissimulant des traceurs par tatouage. Si un utilisateur « fuite » un document ou des données extraites d’une base, il sera identifié de manière unique par le traceur dissimulé au moment de l’accès à l’information » précise Javier.

WaToo cible de manière prioritaire les industries de 5 secteurs : l’automobile, l’énergie, l’aéronautique, la biochimie, les biotechnologies. Ils s’adressent bien évidemment aux collecteurs et fournisseurs de bases de données, aux administrations de la santé, de l’éducation, au secteur bancaire, à la bourse …

 

Produits et offres :
WaToo propose deux solutions de protection : WaTrack et WaTwall.

1. WaTrack protège les bases de données mises à disposition de collaborateurs ou vendues sous licence.    > Offre freemium pour un certain volume de données.
   > Abonnement annuel, de 1500 € à 5000€, pour l’installation sur un poste client (version logiciel) et en fonction du volume des données (version web).
2. WaTwall est une solution intégrée au système d’information qui trace les données dans l’activité quotidienne de l’entreprise.
   >Vente de licences annuelles de 3000 € à 8 000 €, avec un service de déploiement à prévoir la première année (prix variable en fonction de la complexité du système), et service d’assistance.

Actualité : WaToo était présente au FIC 19, le grand salon international de la cybersécurité le 22 et 23 janvier. Le cabinet de conseil britannique Wavestone a présenté son « radar des start-ups cybersécurité en France ». WaToo y est référencée avec 121 autres startups françaises. Depuis novembre, WaToo fait partie des habitants du Village by CA Finistère.

 

WATOO
Technopôle Brest-Iroise
135 rue Claude Chappe
29280 Plouzané

06 86 37 28 75

Javier Franco Contreras
javier.francocontreras@watoo.tech

 

L’accompagnement par le Technopôle :
Ils ont été intégrés au sein de l’incubateur régional Emergys et ont pu construire leur offre commerciale. Ils ont également bénéficié d’un prêt d’honneur PHAR (Prêt d'honneur pour l'amorçage régional) qui accompagne les projets risqués, à potentiel. Ce prêt permet de renforcer les fonds propres du créateur au moment de la création de l’entreprise et l’aide à trouver d’autres financements bancaires.