Après les objets de l’internet en 2011 au Quartz, B-ware 2012 se déroule - un peu partout à Brest - du lundi 12 au samedi 17 novembre.
L’accent est mis cette année sur les rencontres entre les acteurs du numérique brestois, la présentation d’innovations de nos entreprises et laboratoires, la discussion sur des enjeux du numérique, et la création de la Cantine numérique brestoise.
B-ware est organisé par le Technopôle Brest-Iroise, l'AFEIT et leurs partenaires.
Lundi 12 novembre, 14h – 17h : les entreprises et labos de « STIC pour la santé » montrent leurs savoir-faire
Lieu : Télécom Bretagne, Brest(Avenue du Technopôle, Plouzané) – Centre vie
Publics : tous publics, personnels de santé, futurs patients, étudiants (ingénieurs, santé…)
Visite gratuite
Infos pratiques : http://www.b-ware.fr/ (rubrique 12 novembre)
À l’heure où un chef d’entreprise français a été classé début octobre en 4e position derrière Steve Jobs, Mark Zuckerberg et James Cameron par Discovery Series, parmi les 10 entrepreneurs de pointe les plus
révolutionnaires, pour ses robots chirurgiens de dernière génération, le domaine des Sciences et
Technologies de l’Information et de la Communication (STIC) pour le secteur de la Santé mérite qu’on s’y
arrête.
B-ware donne la parole aux acteurs bretons les plus en pointe, qui feront des démonstrations de leurs
produits pendant toute une après-midi. Une occasion unique de découvrir les méthodes de chirurgie
d’aujourd’hui et de demain ainsi que les outils innovants de formation des personnels médicaux.
Lundi 12 novembre, 18h – 20h : conférence-débat « les open data facilitent la vie en
ville et dans les transports »
Lieu : Faculté Victor Segalen (20 rue Duquesne, 29200 Brest) – Salle B001
Date : lundi 12 novembre 2012
Durée : 18h – 20h
Entrée libre
Infos pratiques : http://www.b-ware.fr/ (rubrique 12 novembre)
Les données ouvertes (open data) reposent sur l’idée de mise à disposition libre, sans restrictions
d’exclusivité, de copyright, de brevet ou autre mécanisme de contrôle, de corpus de données pouvant être utiles, accessibles et réutilisables par le plus grand nombre.
Ces données peuvent être gérées / produites / possédées à l’origine tant par des organismes publics que privés (y compris en délégation de service public). Elles peuvent provenir également de la production par tout un chacun d’informations lors de ses déplacements, de sa vie quotidienne, ou de la production
d’informations par des capteurs. Elles se présentent sous forme statique ou dynamique voire même temps réel, et peuvent être de taille parfois très grande.
La mise à disposition de ces données sous forme facilement exploitable par des applications informatiques a permis l’émergence de nouveaux services facilitant la vie quotidienne. En libérant ces données, tellement nombreuses qu’elles sont difficiles à toutes exploiter, la puissance publique et certaines entreprises ont permis à des développeurs d’imaginer ces nouvelles applications. Le croisement de ces données offre aussi parfois une meilleure compréhension de certains phénomènes, ce qui n’aurait pas été possible si elles étaient resté « dans les tiroirs ».
La conférence Open Data du 12 novembre à Brest poursuivra ainsi deux objectifs : montrer tout le potentiel de ces données ouvertes, et prouver par l’exemple que la libéralisation de ces données est source de nouvelles activités économiques et de création d’entreprises qui peuvent ensuite décliner leur offre dans le monde entier.
Présentation générale des enjeux des Open Data, et animation de la conférence par Simon Chignard . Table ronde avec notamment :
Mardi 13 novembre : journée systèmes embarqués "EmbarK-day"
Lieu : ENSTA Bretagne, Brest (2 rue François Verny, 29200 Brest)
Date : mardi 13 novembre 2012
Durée : 8h30 – 17h
Inscription obligatoire. Frais de participation de 25€HT.
Infos pratiques : http://www.b-ware.fr/ (rubrique 13 novembre)
En milieu industriel, il y a de plus en plus de technologies embarquées, qui nécessitent plusieurs moyens de connexion (USB, Bluetooth, Wi-Fi…). Cela nécessite d’avoir des systèmes de gestion de ressources de plus en plus sophistiqués. Faut-il un noyau temps réel, ou pas, pour gérer ces périphériques ? Mais quel type de noyau, quel type de système temps réel choisir ?
La journée balaiera ces différents types de noyaux, temps réel ou non, aptes à gérer des grands nombres de périphériques, et montrera des applications dans des produits communicants.
Cette journée s’adresse aux entreprises amenées à créer des produits embarqués communicants, mais
également aux développeurs d’applications s’intéressant à l’Internet des objets et aux réseaux de capteurs.
Mercredi 14 novembre, 18h : Open Coffee spécial outils de formation
Où : Greenwich Café
Quand : 18h-20h++
Public : numériques avertis et simples curieux
Infos pratiques : http://www.b-ware.fr/ (rubrique 14 novembre)
L'Open Coffee de la semaine B-ware 2012 portera sur les derniers outils numériques utilisés en formation.
Mercredi 14 et jeudi 15 : visites d’entreprises et de labos, démonstrations sur le terrain
Où: Un peu partout dans Brest…
Public : professionnels
Inscription obligatoire, entrées gratuites
Infos pratiques : http://www.b-ware.fr/ (rubrique 14 & 15 novembre)
3D immersive, cartographie, applications mobiles, tables tactiles, nouveaux outils de formation etc. Les
entreprises se rencontrent entre elles, et ouvrent leurs portes à leurs prospects.
Le principe est simple : quelques entreprises (APIX, Cap Gemini, Cervval, Deev Interaction, Virtualys)
proposent des démonstrations de leurs produits ou services, pour des petits groupes de personnes qui
doivent s'inscrire sur le site de B-ware au préalable (chaque entreprise propose des créneaux de visite
précis).
Détails des heures, lieux et informations pratiques sur http://www.b-ware.fr/ rubriques mercredi 14 et jeudi 15.
Jeudi 15 novembre : atelier "envie de transmédia sur Brest"
Où : Musée des Beaux-Arts
Quand : 14h – 16h
Public : professionnels et étudiants du monde l'art et du monde de la technologie
Conférenciers : Aymeric Poulain Maubant, coordinateur du cahier de veille « Le Transmédia dans tous ses états » pour la Fondation Télécom. Antoine Le Bos, directeur artistique, LE GROUPE OUEST, Pôle européen de création cinématographique en Côte des Légendes
Inscription souhaitée
Infos pratiques : http://www.b-ware.fr/ (rubrique 15 novembre)
Le transmédia est une manière nouvelle et actuelle de raconter des histoires, dans laquelle il n'y a plus de simple lecteur ou de simple spectateur, mais un "expérienceur" qui est impliqué dans l'histoire, l’appréhende par des chemins différents, et peut la faire évoluer. Le contenu de l'histoire globale racontée est fragmenté dans le temps, et dans l'espace narratif, ainsi que dans les modalités d'usage, offrant de multiples points d'entrée et de multiples points de contact avec sa cible (lecteur, spectateur, consommateur...). Il se joue potentiellement sur plusieurs appareils (mobile, tablette, télévision, cinéma, mais également en-dehors des écrans), de manière simultanée ou non, sans qu'il soit nécessaire de voir tous les contenus morcelés pour comprendre l'ensemble.
Blanche Neige serait aujourd'hui racontée en transmédia de la manière suivante : tout d'abord un blog dans lequel le miroir raconterait ce qu'il voit tous les jours, puis quelques semaines plus tard un jeu vidéo (sortie simultanée sur mobile) dans lequel les nains doivent réaliser toute une série d'épreuves, puis un courtmétrage sur la vie du Prince qu'on ne connaît pas vraiment, en réalité. Une page facebook de la méchante Reine viendrait parachever le tout, avant la sortie du film. Chacun, selon son âge, ses disponibilités, ses envies, aurait pris contact avec l'histoire de Blanche Neige d'une manière ou d'une autre, avant que le film ne sorte, lui-même préalable à des séries TV, une bande-dessinée, une pièce de théâtre etc. Certains jeux se passeraient dans le monde réel, comme par exemple une quête pour retrouver le lieu où Blanche Neige se trouve après avoir croqué la pomme.
Concevoir un projet transmédia de ce type nécessite une collaboration très forte entre des disciplines
nombreuses, ainsi qu'un travail d'écriture très élaboré. Le transmédia est probablement la technique de
communication adaptée à la complexité de notre société actuelle ; on le voit par exemple dans un de ses avatars que sont les webdocumentaires, qui permettent de mieux comprendre le monde qui nous entoure, et font participer les spectateurs.
L'atelier « envie de transmédia à Brest » qui se tient au musée des Beaux-Arts se propose de réunir des
personnes de sensibilités différentes : artistes, écrivains, auteurs de BD, scénaristes, et développeurs web, développeurs mobiles, agences de communication, acteurs du tourisme... qu'ils soient en activité ou étudiants, pour les sensibiliser à cette nouvelle forme de communication, et envisager ensemble un projet transmédia sur le territoire du Pays de Brest.
Vendredi 16 novembre : après-midi Cantine numérique brestoise
Où : Amphi 1, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines
Quand : vendredi 16 novembre 2012, 14h-18h
Public visé : Futurs coworkers de la cantine, entreprises susceptibles d’être partenaires de la Cantine et
souhaitant voir de quoi il retourne et discuter avec les partenaires fondateurs, structures susceptibles de
proposer des événements à la Cantine, partenaires actuels, entreprises du numérique (ou pas), élus,
enseignants, chercheurs, étudiants…
Infos pratiques : http://www.b-ware.fr/ (rubrique 16 novembre)
Entré libre, inscription souhaitée
Une Cantine est un dispositif pensé par des acteurs territoriaux de l’innovation. C’est un tiers-lieu -ni la
maison, ni l’entreprise- dans lequel il est possible de se retrouver pour partager des moments conviviaux
comme des temps de travail. Ouverte à tous les publics désireux, lieu de passage et lieu vitrine, une Cantine offre notamment des espaces de travail collaboratifs (coworking) qui facilitent les échanges entre porteur de projets et accompagnateurs, et accélèrent la mise au point de projets innovants. Fort de son réseau de partenaires, ce lieu situé en hyper-centre est au service de l’innovation, avec des missions allant de la dynamisation de communautés, à l’accompagnement d’acteurs émergents et la diffusion des savoirs à travers l’organisation d’événements.
Cinq cantines existent en France, avec des objectifs communs et des échanges constants. Avec la Cantine brestoise, située à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Brest se dote d’un tiers-lieu qui a été pensé dès l’origine comme fonctionnant en réseau avec les tiers-lieux voisins existants tels que ceux de Rennes et Nantes ou en création tel que Quimper. La Cantine brestoise s’adresse également à tous les acteurs économiques et associatifs de la pointe bretonne.
Programme :
Samedi 17 novembre : Open Bidouille Camp
Où : Hall de la Mairie de Brest
Quand : 10h – 17h30
Infos pratiques : http://www.b-ware.fr/ (rubrique 17 novembre)
Entrée libre
Sur le modèle des Maker Faire, ces grands rassemblements dédiés au « do it yourself » (« Faites-le vous-même »), version moderne du bricolage de nos grands-parents, le collectif brestois OBCB organise le samedi 17 novembre le premier Open Bidouille Camp en région, en partenariat avec OWNI.fr.
Co-organisé par La Maison du Libre, l’AFEIT et les Petits Débrouillards, la Technopôle Brest-Iroise et la Ville de Brest, il proposera au grand public de partager les joies du bricolage créatif, à travers une série d’ateliers. Une dizaine d’associations ou collectifs ont accepté de poser leurs outils et logiciels, issus du monde du hacking, des fablabs, de la récupération, de l’informatique et même de la cuisine.
Programme évolutif, à découvrir sur le site web de l’Open Bidouille Camp Brestois
http://openbidouillecamp.mdl29.net/
Suivez l'actualité
du Technopôle Brest Iroise sur